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Avant d’endosser la tenue de songwriter qu’on lui connaît aujourd’hui, Jim Yamouridis s’est d’abord fait connaître par son groupe, The Stream, formé en 1994. Avec des albums produits par Conway Savage des Bad Seeds, la formation menée par cet Australien d’origine grecque se fait rapidement un nom sur la scène rock de Melbourne. Son titre The Rider sera notamment repris par PJ Harvey et John Parish.

Au début des années 2000, Jim Yamouridis entame une carrière solo en France. Il enregistre alors un premier album sous son nom, The Name of This Place (2005), co-produit par la Coopérative de Mai. Puis il fait appel à Seb Martel, avec qui il commence à travailler étroitement pour les suivants, Travelling Blind (2008), Into the Day (2011 – avec la collaboration exceptionnelle de Warren Ellis) et The True Blue Skies (2014).

En 2018, Jim revient seul aux commandes de ‘The Other Side’.  Opus pour lequel il a trouvé son inspiration à la source de ses origines grecques, dans le Rembetiko qui le touche depuis toujours. Muni d’une guitare et de sa voix toujours aussi chaude, profonde et ténébreuse, ici le chanteur est un personnage des Enfers qui ressent le besoin de nous parler. Il nous délivre un poème moderne issu de poussières ancestrales, accompagné sur scène par quelques uns de ses fidèles compagnons Sarah Murcia (Contrebasse), Nicholas Thomas (vibraphone) et Christophe Lavergne (batterie).